Les résultats d’une étude pourraient expliquer pourquoi les régimes hypocaloriques sont bénéfiques pour la santé humaine.

Cette étude, publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism (JCEM) [1] a découvert que les taux métaboliques plus élevés étaient des indicateurs de mortalité naturelle précoce, indiquant qu’une rotation plus importante d’énergie pourrait accélérer la vieillesse chez les êtres humains.

Une rotation plus importante d’énergie est associée à un raccourcissement de la longévité chez les animaux, mais les preuves de cette association chez les humains sont limitées. Pour étudier si un taux métabolique plus élevé est associé à la vieillesse chez les humains, cette étude a examiné si la dépense énergétique, mesurée dans une chambre métabolique sur 24 heures et pendant le repos, indiquait une mortalité naturelle.

“Nous avons trouvé qu’un taux métabolique endogène plus important, qui est la façon dont le corps utilise l’énergie pour les fonctions corporelles normales, est un facteur de risque de mortalité précoce” dit le Dr Reiner Jumpertz, auteur de l’étude. “Ce taux métabolique plus élevé pourrait provoquer des dégâts précoces aux organes (et accélérer le vieillissement) par l’accumulation de substances toxiques produites avec l’augmentation du transfert d’énergie.”

“Il est important de noter que ces données ne s’appliquent pas à la dépense d’énergie associée au sport” ajoute Jumpertz. “Cette activité a manifestement des effets bénéfiques sur la santé humaine.”

Dans cette étude, les chercheurs ont évalué 652 volontaires Indiens non diabétiques. 24 heures de dépenses énergétiques ont été mesurées chez 508 individus, le taux métabolique au repos a été mesuré chez 384 individus et 240 sont passés par les deux mesures en des jours séparés. Les données des dépenses énergétiques ont été collectées dans une chambre respiratoire entre 1985 et 2006, avec un temps de suivi moyen de 11,1 années. Le taux métabolique au repos a été évalué en utilisant un système de cagoule respiratoire à circuit ouvert entre 1982 et 2006, avec un temps de suivi moyen de 15,4 années.

Durant la période de l’étude, 27 participants sont décédés de cause naturelle. Les chercheurs ont découvert que quand la dépense énergétique augmentait, il y avait aussi une augmentation du risque de mortalité naturelle.

“Les résultats de cette étude pourraient nous aider à mieux comprendre certains des mécanismes sous-jacents au vieillissement humain, et indiquer pourquoi des réductions du taux métabolique, par exemple via un régime hypocalorique, apparaissent être bénéfiques pour la santé humaine” conclut Jumpertz.

Références :

[1] Higher energy expenditure in humans predicts natural mortality. Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism.

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