L’étape de l’ostéoporose se situe bien avant que la ménopause ne s’installe, mais le sport peut aider à réécrire l’histoire, selon des chercheurs du Collège Médical de Georgie.

Les niveaux déclinants d’œstrogène ont été associés depuis longtemps à l’ostéoporose, mais la densité osseuse commence à décliner des années avant que ces niveaux ne chutent, selon le Dr Joseph Cannon auteur de l’étude. C’est à cette époque que les niveaux de l’hormone folliculo-stimulante, libérée par la glande pituitaire pour aider à réguler la fonction ovarienne, augmentent effectivement.

Cannon a émit l’hypothèse que des niveaux plus élevés de cette hormone réduisaient la densité minérale des os en augmentant les cytokines, des protéines de régulation produites par les cellules des globules blanc. Une cytokine en particulier, l’interleukine-1, signale à certaines cellules de se transformer en ostéoclastes, qui affaiblissent et résorbent les os. “Nous avons fait l’hypothèse que des niveaux élevés de l’hormone folliculo-stimulante réduisaient la densité minérale osseuse en influençant la production de cytokines” dit Cannon.

Après avoir mesuré cette hormone et la densité osseuse chez 36 femmes âgées entre 20 et 50 ans, les chercheurs ont corrélé de hauts niveaux de l’hormone en question avec une densité plus faible de la densité minérale des os. Quand ils ont incubé l’hormone avec des globules blancs de ces femmes, cela a stimulé la production d’interleukine-1. En outre, des niveaux circulant plus élevés de l’interleukine-1 sont corrélés avec une densité minérale osseuse plus faible, si les niveaux des facteurs inhibiteurs de l’interleukine-1 étaient pris en compte.

Ils ont également trouvé que les participants de l’étude qui faisaient du sport plus de 180 minutes par semaine permet de conserver une densité osseuse plus importante.

“Nos travaux apportent des preuves supplémentaires que l’activité physique est importante pour ce qui est de maintenir la densité osseuse” dit Cannon, citant ses résultats selon lesquels l’exercice semble favoriser les facteurs qui permettent de garder sous contrôle l’interleukine-1 et la décomposition des os.

La prochaine étape de l’équipe sera de déterminer comment le sport influence l’expression des facteurs inhibant l’interleukine-1.

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